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Rima Abdul-Malak, ministre de la Culture, reconnaît le besoin de refinancement du secteur public de la culture

COMMUNIQUÉ DE PRESSE –

Avignon, 7 juillet 2023

Rima Abdul-Malak, ministre de la Culture, reconnaît le besoin de
refinancement du secteur public de la culture.

La gravité de la situation traversée par les acteurs du spectacle vivant public
appelle des réponses hors du commun. Les inquiétudes qui s’expriment à
propos du budget 2024, particulièrement menacé dans la procédure actuelle
d’arbitrage, impliquent une mobilisation et une unité de tous et toutes pour
sauver notre modèle culturel de service public.

Le Syndeac est réuni ces 7 et 8 juillet, dans le cadre de ses journées annuelles
professionnelles à Avignon. Ces rencontres s’ouvrent dans un contexte de très
grandes difficultés pour le secteur du spectacle vivant de service public, qu’il
s’agisse des équipes artistiques, des lieux ou des festivals. En effet, à la crise
systémique de la production et de la diffusion que la crise sanitaire a révélée,
s’est ajoutée la crise énergétique et celle de l’inflation qui impactent très
durement nos adhérents.

Lors de la réunion du Conseil national des professions du spectacle (CNPS) qui
s’est tenue le 9 juin dernier sous la présidence de Madame Rima Abdul-Malak,
ministre de la Culture, le Syndeac a rappelé la gravité économique qui menace
notre écosystème à très court terme et a revendiqué un besoin de refinancement
structurel que nous estimons, pour le périmètre de notre organisation syndicale,
à 30 millions d’euros.

La ministre a rappelé sa volonté d’empêcher toute réduction de l’offre culturelle
dans notre pays, alors que c’est pourtant ce qui se prépare pour la saison 23/24 :
les programmations sont réduites spectaculairement à cette rentrée ou, à tout
le moins, leur coût est très affaibli, avec des plateaux réduits, et une
conséquence immédiate sur l’emploi artistique et technique. De même, les
équipes artistiques sont empêchées de monter leurs productions en raison des
impossibilités d’engagement des programmateurs dont les budgets d’activité
ont littéralement fondu. Les déficits s’annoncent probables en 2023. L’économie
des compagnies est ainsi gravement menacée.

Lors de cette rencontre du 9 juin, la ministre a reconnu la réalité de la situation
que le Syndeac porte avec gravité depuis des mois. Nous saluons cette
reconnaissance publique dans le cadre du CNPS. Madame Rima Abdul-Malak a
par ailleurs indiqué que ses services estimaient le problème du financement de
la création à 20 millions d’euros. Cette estimation confirme le besoin de
financement, et nous nous en réjouissons, même si nous maintenons notre
estimation.

Alors que la période est celle des arbitrages budgétaires, le Syndeac rappelle
donc l’impérieux besoin d’un refinancement solide et durable du programme
création (dit 131) ; il réaffirme en outre que le projet en faveur d’une mutation
écologique, qu’il appelle de ses vœux, ne peut pas se faire à budget constant. Il
insiste sur l’urgence du soutien en faveur des équipes artistiques
particulièrement fragilisées et formule à nouveau sa demande en faveur d’une
circulaire nationale permettant de déroger aux critères quantitatifs de diffusion
opposés aux équipes artistiques à l’occasion de leur renouvellement
conventionnel. De même, le Syndeac souhaite que des mesures dérogatoires
générales soient également mises en œuvre en faveur des lieux impactés par la
crise économique afin qu’ils bénéficient également de dérogations relatives aux
critères issus de leur Convention Pluriannuelle d’Objectifs.

Contact Presse
Isabelle Lanaud
01 44 53 72 10

Télécharger le communiqué de presse en PDF

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