Le processus de nomination de la future direction du Centquatre-Paris soulève des inquiétudes. Les révélations de la presse exposent des tensions qui risquent de fragiliser la crédibilité de cette institution majeure.
Les informations diffusées au mois de juillet dans la presse* font état de divergences et de difficultés de sélection qui nuisent à la crédibilité du processus de recrutement et fragilisent la confiance que les professionnels comme les citoyens attendent d’une gouvernance d’institutions culturelles publiques.
Ce lieu est un point d’ancrage essentiel pour de très nombreux adhérents, artistes, associations et habitants qui trouvent au Centquatre un espace de travail, de création, de partage et de vie culturelle. C’est donc en toute légitimité que le Syndeac rappelle les règles auxquelles toute nomination doit se conformer pour le choix d’une candidate ou candidat :
- une transparence totale des procédures, permettant aux professionnels comme aux citoyens de comprendre et d’accepter les décisions prises ;
des choix fondés sur des critères artistiques et professionnels incontestables, à l’abri de toute instrumentalisation politique ;
une réelle attention à la diversité des profils, des parcours, des esthétiques et des origines, afin que la richesse de notre secteur soit pleinement représentée ;
un climat serein et apaisé, garant de la légitimité et de l’autorité de la future direction.
Le Centquatre mérite mieux que ce feuilleton médiatique. Cette institution emblématique doit retrouver la sérénité nécessaire à sa mission de service public de la culture.