Ce lundi 16 septembre 2024, le conseil national a examiné de nouvelles demandes d’adhésion au Syndeac, comme il le fait habituellement. En acceptant ces adhésions de ce jour, le Syndeac a dépassé le seuil symbolique des 500 adhérentes et adhérents.
Déjà premier syndicat de la branche du spectacle vivant public depuis plusieurs années, le Syndeac s’est développé depuis 5 ans et a progressé en nombre de structures adhérentes et de salariés membres des entreprises, de façon significative (nous sommes passés de 380 il y 5 ans à 500 aujourd’hui). La parité entre équipes artistiques et lieux reste à l’équilibre et confirme, à lui seul, que le Syndeac représente une part significative de l’écosystème du spectacle vivant public.
Depuis plusieurs années, le Syndeac a ouvert des débats et proposé un certain nombre de thèmes à la réflexion collective :
- Nous l’avons fait sur la dénomination du « service public des arts et de la culture » et au-delà, sur la convergence des intérêts entre tous les services publics victimes des politiques trop libérales ;
- La mutation écologique est un chantier que nous avons largement engagé et pour lequel nous poursuivons aujourd’hui des travaux opérationnels susceptibles de produire des effets concrets ;
- L’égalité entre les femmes et les hommes reste une priorité absolue de l’action syndicale, et le comptage des programmations des théâtres publics a constitué notre grand chantier, duquel d’autres orientations sont envisagées pour progresser plus vite vers la parité, qui reste un objectif à atteindre. Notre dernier comptage sera rendu public fin octobre 2024.
- La lutte contre les discriminations ethnoraciales et l’insuffisante représentativité de la société française sur les scènes publiques sera l’un de nos prochains chantiers.
Nous avons aussi, au cours de ces années, veiller à renforcer nos services auprès de nos adhérentes et adhérents, et en particulier mieux les représenter :
- C’est particulièrement vrai pour nos adhérents issus de la filière musicale. Nous avons à cet égard refondé notre ligne syndicale en faveur d’une politique de la création musicale ;
- Nous ferons de même pour les arts visuels de service public qui traversent nombre de difficultés proches de celles du spectacle vivant, même si le modèle économique de la création diffère sensiblement ;
- Et nous développerons, dans les mois qui viennent, une offre spécifique de formations sur de multiples thématiques (RH, connaissance des collectivités territoriales, la lutte contre les VHSS et les discriminations ethnoraciales, et d’autres sujets encore…..) tout cela afin de de répondre mieux aux besoins de celles et ceux que nous représentons.
Le Conseil national se réjouit de ce dynamisme que les crises ont sans doute renforcé. L’unité syndicale et intersyndicale, dans ces moments critiques, reste au cœur de notre méthode et de notre action.