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Soutien à Charlie Hebdo

Le SYNDEAC est profondément choqué par l'atten-tat meurtrier qui a été commis envers la rédaction de Charlie Hebdo ce matin. Nos pensées vont aux disparus et aux blessés, à leurs familles, à leurs proches. La liberté de la presse est un des piliers de notre démocratie. Nous appelons nos adhérents à se joindre aux rassemblements qui s'organisent dans plusieurs villes à l'appel de nombreuses organisations. Nous soutenons les établissements et les compagnies qui prendraient la décision de faire relâche pour participer avec leur public aux marches républicaines de ce week-end.

Nous sommes tous choqués, indignés, bouleversés par l’attentat meurtrier qui a été commis envers la rédaction de Charlie Hebdo. Nous pensons aux disparus et aux blessés, à leurs familles, à leurs proches.

C’est un journal qui a été visé, et à travers lui la liberté de la presse, la liberté d’expression, la liberté de création. C’est un journal satirique de dessinateurs qu’on a tenté de faire taire, et à travers eux des journalistes, des artistes, des auteurs.

C’est l’impertinence, la pensée, le rire, l’intelligence que l’on voulait faire disparaître. Les leurs, les nôtres. C’est ce qui nous atteint, mais c’est aussi ce qui nous réunit. Nous appelons nos adhérents à participer aux rassemblements spontanés qui s’organisent à l’appel de nombreuses organisations. Nous soutenons les établissements et les équipes qui prendraient la décision de faire relâche pour participer avec leurs publics aux marches républicaines de ce week-end.

Ce premier geste est juste, il est à la hauteur de la gravité, dans ces foules anonymes spontanément rassemblées dans nos villes, en France et un peu partout en Europe et par le monde. Dans le temps du deuil, il nous reste la responsabilité d’un avenir commun. Il nous faut sortir de la sidération première pour agir, parler, travailler, écrire, jouer, penser, danser, rire aussi.

La violence du coup porté à l’humain, à la liberté, à la laïcité, à la démocratie vient d’atteindre un degré qui appelle une réponse. Elle sera collective, elle est déjà largement partagée. Pour nous, continuons simplement de bâtir par les arts et la culture une société dans laquelle chacun peut être libre. Par les œuvres, les programmes des théâtres et des expositions, les rencontres quotidiennes. C’était déjà le sens de notre Appel du 10 décembre dernier. Que ce drame qui nous touche tous nous donne aussi plus de force encore.

Madeleine Louarn
Présidente

 

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